Schwarzy et l'esprit de noel
Rien ne va plus mes braves gens.
La roue tourne dans le vide.
Il faut faire quelque chose.
Heureusement mon Gouvernator a decide d'annoncer une bonne nouvelle pour Noel :
des licenciements ou/et des reductions de salaire pour tous. Joyeux Noel !!!
Pour relancer l'economie "commerciale", je ne suis pas certain que ca va beaucoup aider. Par contre, c'est cense soulager l'economie "etatique" qui est en deficit.
En fait, a titre de comparaison, la France a une dette budgetaire publique de 32,8 Milliards d'euros, la Californie a quant a elle une de 30,2 Milliards d'euros. Ca se tient non ? sauf que la Californie n'a que 38 millions d'habitants. Du coup, plus endettee par habitant si on considere la chose de cette facon.
Maintenant imaginez que du jour au lendemain mon autre president a moi que j'aime, le petit Nicolas, annoncer une reduction de salaire de 10% pour les quelques 1,75 millions de "veritables" fonctionnaires. Imaginez le jour de greve ou ils descendraient tous dans la rue, plus leur famille, plus les gens solidaires, plus les "faux" fonctionnaires eux aussi solidaires, etc. Allez au moins 2 millions de personnes dans les rues (et je ne suis pas genereux) !!! Universites bloquees, mairies fermees, sitting sur les voies de la SNCF, la RATP a l'arret, les avions au depart des aeroports de Paris cloues au sol, les ecoles sans enseignants, le service minimum non assure, etc... Le plus grand scenario catastrophe imaginable possible digne des super-productions hollywoodiennes.
Ici ? ben rien. La vie continue. On prefere garder son boulot et accepter une reduction de salaire bien que completement endete plutot que de perdre son boulot. Les syndicats de fonctionnaires vont tenter de negocier un compromis avec Schwarzy sans menace, tout en laissant tourner toutes les administrations pendant ce temps...
Enorme difference, non ?
Quelle est la meilleure des solutions ?
Greve > Pression > gouvernement cede > economie ne va pas mieux > les gens continuent a se plaindre quand meme (on est Francais non ?)
ou
les gens se plaignent > Gouvernement ne cede pas > economie va mieux (?)
Californie: licenciements et économies au programme
Par Judy Lin, Associated Press
SACRAMENTO, Californie - Bon nombre des 235.000 fonctionnaires de Californie risquent d'être licenciés et ceux qui resteront devront prendre deux jours de congé non payé par mois à partir du 1er février 2009, selon le budget qu'a soumis le gouverneur Arnold Schwarzenegger au Parlement local vendredi soir.
Les services publics californiens sont sommés de réduire la masse salariale de 10%, ce qui pourrait se traduire par des licenciements massifs, et de geler toute embauche afin de ne pas aggraver la situation financière de l'Etat, déjà assommé par un déficit budgétaire de 42 milliards de dollars (30,2 milliards d'euros).
Le gouverneur a convoqué une séance parlementaire sur le budget, la troisième en deux mois. Jeudi, il a annoncé qu'il mettrait son veto à un plan d'austérité démocrate de 18 milliards de dollars (13 milliards d'euros) qu'il juge insuffisant pour affronter la crise économique et financière. L'ancien acteur explique dans une lettre adressée aux fonctionnaires locaux que la Californie doit prendre des mesures d'urgence et que chacun devra consentir des sacrifices.
"Nous n'avons pas d'autre solution", écrit-il. Les deux jours mensuels de congés sans solde -ou l'équivalent en réduction de salaire-sont censés permettre une économie de 1,3 milliard de dollars sur l'année fiscale à venir.
Les organisations syndicales ont déclaré envisager de saisir la justice pour s'opposer aux probable licenciements. "Nous pensons avoir clairement de quoi porter plainte pour atteinte à la convention collective. Notre contrat ne lui permet pas de faire cela", a déclaré Jim Herron Zamora, porte-parole du principal syndicat de fonctionnaires régionaux, le Service Employees International Union, Local 1000.
Des responsables gouvernementaux californiens affirment que les caisses de l'Etat seront vides en février si Arnold Schwarzenegger et le Parlement ne parviennent pas à s'entendre sur un programme de réduction du déficit budgétaire.
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